Afrique: les services de santé maternelle et infantile pas encore rétablis après Ebola

Les systèmes de santé des pays les plus touchés -la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone- tentent encore de se remettre de l'épidémie d'Ebola qui a coûté la vie à plus de 11.000 personnes en 2014, indiquent jeudi dans un communiqué des chercheurs de l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, des partenaires de l'Université de Conakry et du Centre National de Formation et Recherche de Maferinyah et de l'Université de San Francisco.

Les chercheurs ont mené une étude rétrospective incluant les femmes et les enfants qui fréquentaient les structures publiques de santé pour les soins prénatals, les services d'accouchements institutionnels et les services d e vaccination d'une région forestière de Guinée (Beyla, Guéckédou, Kissidougou, Lola, Macenta et N'Zérékoré).

Le Dr Alexandre Delamou, qui termine un doctorat à l'Institut de médecine tropicale d'Anvers, et ses collègues ont observé une forte tendance négative dans les soins maternels et infantiles pendant l'épidémie, avec moins de consultations prénatales et d'accouchements dans les structures de santé. Et l'utilisation des services n'a pas été complètement restaurée en 2016.

Les mêmes tendances ont été observées pour la plupart des vaccinations chez les enfants. Les chercheurs concluent que des interventions ciblées sont nécessaires pour remettre les services de santé maternelle et infantile sur les rails.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.