Violences sexuelles: les centres de prise en charge ancrés dans la loi

La Chambre a approuvé vendredi en séance plénière le projet de la secrétaire d'Etat à l'Egalité des genres, Marie-Colline Leroy qui "ancre" dans la loi l'existence, le fonctionnement et le financement des Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles. Ils sont actuellement au nombre de 10, et le budget est déjà prévu pour trois centres supplémentaires.

Avec l'adoption du texte, les pouvoirs publics vont pouvoir se concentrer la connaissance par la population de ces centres, afin que les victimes sachent qu'elles peuvent s'y adresser. 

Les premiers CPVS avaient ouverts en 2017 dans le cadre d'un projet-pilote. Le gouvernement actuel a décidé de le développer et de rendre ces structures permanentes. Les victimes de violences sexuelles peuvent s'y rendre pour une prise en charge médicale, psychologique, mais aussi pour un examen médico-légal et pour porter plainte ou être entendues par un policier spécialisé. Chaque Centre implique en effet un hôpital, la police et le parquet, dans l'idée d'une prise en charge multi-disciplinaire en un seul endroit et "au rythme de la victime".

Dans un CPVS, une victime peut venir se signaler, tout en décidant de ne porter plainte que plusieurs mois plus tard. 

Le nombre de personnes qui se sont tournées vers un tel lieu a en effet fortement augmenté l'an dernier (4.226, contre 3.287 en 2022), en parallèle de l'ouverture progressive des nouveaux centres.

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